La vie des SEO … C’est vraiment loin d’être un fleuve tranquille. Entre l’algorithme de Google qui ne vous fait pas le moindre cadeau pour bien classer votre site sur les mots-clés qui vous intéressent et les mises à jour tueuses de sites. C’est pas simple. On a d’ailleurs encore eu une année bien animée de ce côté-là. En plus de Google, il faut aussi composer avec les humains, comme par exemple suivre ses liens dans la durée pour ne pas se faire avoir voir même carrément faire face à des arnaqueurs dans le domaine du référencement. La vie d’un SEO, c’est mouvementé et c’est ce qui fait le sel de cette discipline.
On peut dire sans trop de difficulté qu’il se passe toujours quelque chose et aujourd’hui nous allons parler d’un sujet qui n’a pas fait plaisir à beaucoup de monde. Ça change un peu de ce que je fais ici d’habitude, mais j’avais envie d’en parler et surtout d’ouvrir le débat, car finalement, je n’ai pas vraiment la réponse.
La fermeture de Korleon Biz et NextLevel.link
À moins de vivre dans une grotte difficile de passer à côté de ce qu’il s’est passé cette semaine dans le monde du SEO français. En effet, Julien Jimenez a annoncé sur Twitter la liquidation judiciaire de Korleon’biz et par association la fin de la plateforme de netlinking : NextLevel.link.
Le compte est d’ailleurs passé en privé depuis. Dans cet article, je ne vais pas évoquer les raisons de cette fermeture ou la gestion de cette société, ni commenter tout ce qui gravite autour de cette affaire. Certains sur Twitter X sont beaucoup mieux placés pour le faire et ce n’est pas ce dont je souhaite parler ici.
Par ailleurs, je précise que je n’ai jamais eu de contacts avec cette société ou Julien Jimenez. Je n’ai jamais utilisé leur service comme la plate-forme Next Level, mais je connais plusieurs éditeurs de site qui l’utilisaient beaucoup. Je ne suis personnellement pas impacté, et je vais essayer d’être le plus neutre possible pour la suite. Néanmoins, et c’est pour ça que j’ai décidé de faire cet article. Certains annonceurs comme éditeur, qui étaient des utilisateurs réguliers de la plate-forme NextLevel ont perdu beaucoup d’argent.
La société semblait avoir des difficultés depuis plusieurs mois, et aujourd’hui beaucoup se retrouvent dans une situation compliquée avec cette fermeture brutale même si certains s’en doutaient. Selon les commentaires, je ferai sûrement des mises à jour pour améliorer l’article si besoin.
La situation des éditeurs et annonceurs de NextLevel.link
Commençons par les éditeurs, car je pourrais ensuite plus facilement parler des annonceurs. Ce qu’il s’est passé avant cette annonce, depuis quelque temps, quelques mois, beaucoup ne recevait plus leurs paiements par la plate-forme NextLevel en temps et en heure. Un échéancier avait alors été annoncé sur Twitter par Julien Jimenez pour remettre tout ça en ordre. J’ai essayé de suivre l’affaire KorleonBiz et NextLevel.link d’un point de vue extérieur avec assiduité.
Ces éditeurs ont donc placé des liens sur leur page, sans recevoir la moindre compensation. Corrigez-moi si je me trompe, mais il me semble en plus que cette plate-forme ne voulait qu’un seul lien sortant dans l’article. Des pages étaient donc « bloquées » pour la plate-forme NextLevel.link sans pouvoir les monétiser avec d’autres liens. Ceci sans pouvoir toucher son argent non plus. Sur Twitter X, j’ai vu que certains avaient des sommes astronomiques qui sont bloquées et cela met en péril leur propre entreprise. Il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, mais je comprends que lorsque l’on a quelque chose qui marche fort, on va à fond dedans, c’est normal. C’est humain.
Je me demande même comment j’ai fait pour ne pas être avec vous, ceux qui sont impactés. Surtout que si cette plate-forme était jusque-là très sérieuse et offrait de très bons revenus, pourquoi essayer d’aller chercher ailleurs tant que ça marche bien ?
Du côté des annonceurs, c’est presque la double peine et c’est ce que c’est ce qui va nous amener à la suite. Au-delà des acomptes déjà versés sûrement perdus à jamais. Le problème principal, c’est qu’ils ont payé des liens, qui sont bien été réglés de leur côté, mais l’éditeur lui n’en verra jamais la couleur. Compliqué.
Que faire face à cette situation ?
Coté annonceur, je dirais malheureusement et pour le moment, pas grand-chose … Coté éditeur, après quelques lectures sur Twitter X, voici les trois cas majoritaires que j’ai constaté concernant le traitement des liens NextLevel :
- Les éditeurs fatalistes : ils vont tout laisser tel quel, ou presque. C’est le jeu. Parfois, on gagne parfois, on perd, mais ce n’est pas l’annonceur qui est en tort ici. Il s’agit même de victimes collatérales. Ce n’est qu’un lien après tout. De plus, tout le monde n’est pas sur Twitter et certains n’étaient probablement même pas au courant des difficultés de Korleon Biz et NextLevel.link.
- Les éditeurs nettoyage : c’est l’heure du grand ménage d’automne, et tout ce qui n’a pas été réglé en temps et en heure peu importe, c’est supprimé. L’argument, c’est que ça libère la place sur les pages et ça va moins diluer le jus des futurs liens qui pourrait arriver. J’ai vu ça sur quelques tweets de personnes qui avaient perdu gros, et je peux comprendre leur frustration face à cette situation et les pertes engendrées.
- Les éditeurs .biz : Je ne savais pas vraiment quel nom leur donner, et j’ai vu quelques postes d’éditeurs de site qui n’hésitait pas à repartir au combat. L’idée est simple, ils n’ont pas eu l’argent pour la prestation réalisée et décident donc de contacter directement l’annonceur pour s’arranger en direct. Tout le monde est perdant dans l’affaire, mais je pense que certains annonceurs vont sauver beaucoup de liens comme au prix de quelques euros en plus. L’éditeur, ça lui a pris du temps selon la taille de son cheptel de site, mais ça lui permet de sauver les meubles pour tous les liens qui n’ont pas été payés par NextLevel.link. C’est une méthode qui reste actuellement controversée.
N’étant pas concerné directement, je ne sais vous dire ce que je ferai. Cela dépendra, je pense de la situation de chacun. Ce n’est pas la même chose entre une société qui était limite et une autre ou c’était seulement une activité annexe. Si vous voyez ce que je veux dire. J’ai fait cet article, car j’aimerais bien avoir vos avis sur cette situation. Et qu’est-ce que vous avez fait ou feriez dans ce séisme du SEO français ? C’est aussi pour éviter ca qu’il faut bien choisir son partenaire pour une prestation de ninjalinking !
J’attends vos commentaires, et j’espère que ça aidera au moins un tout petit peu ceux qui sont totalement perdus face à cette situation. Je ne souhaite pas de drama, mais de l’entraide s’il vous plaît.
Dans cette histoire, il faut aussi citer les rédacteurs freelances qui ont travaillé sur la plateforme pour les éditeurs et les annonceurs sans jamais voir leur boulot payé…